Grâce à Dominic Thiem, je regarde de nouveau le tennis

Grâce à Dominic Thiem, je regarde de nouveau le tennis

« Dominic Thiem »
« Dominic Thiem », aquarelle, 24 x 32 cm

J’ai commencé le tennis à l’âge de 10 ans. C’était donc en 1984. En fait, un peu malgré moi… Ma mère voulait que mon frère et moi fassions une activité régulière, en dehors des jeux d’enfants avec les copains du voisinage. D’abord, ma mère voulait que j’apprenne un instrument de musique. J’ai donc commencé à jouer de la flûte. Mais, après une demi-année, j’en ai eu vraiment marre… et je lui ai fait savoir que les instruments de musique, ça me barbait ! J’ai pu arrêter mais elle nous a demandé de choisir : le foot ou le tennis.

Comme je ne m’entendais pas très bien avec certains camarades de classe qui avaient choisi le foot et que je craignais ce sport de contact (ou plutôt les blessures), j’ai choisi le tennis. Mon frère aussi d’ailleurs.

Nous avons donc mon frère, notre voisin (son meilleur ami du même âge) et moi appris à jouer au tennis jusqu’à l’âge de 14 ans. Sans beaucoup d’enthousiasme…

Mais voilà qu’en juillet 1988, alors que je passais les vacances d’été chez ma grand-mère dans le Nord de la France, j’ai regardé mon premier match de tennis à la télévision : la finale de Wimbledon entre Stefan Edberg et Boris Becker. Il faut dire qu’en Autriche, dans les années 80, la télé ne diffusait pas beaucoup ce sport… qui n´était d’ailleurs pas très populaire. Mais, moi, je me suis tout-de-suite emballé pour ce sport qui me faisait penser à un véritable duel de cow-boys. Et c’est tout juste 2 semaines après que j’ai découvert Thomas Muster, mon compatriote autrichien, au tournoi de Bordeaux qu’il a finalement gagné contre Ronald Agénor.

C’est donc en 1988 que ma passion pour le tennis a réellement commencé. Je regardais tous les matchs que je pouvais, surtout qu’avec les succès de Thomas Muster, la télé autrichienne avait commencé à diffuser beaucoup de tournois. Et, soudainement, mon voisin, mon frère et moi prenions du plaisir à jouer. On allait au court échanger des balles dès que notre emploi du temps (ou plutôt les devoirs d’école) nous le permettaient.

À la fin des années 90, Thomas Muster termina sa carrière et mon intérêt pour les matchs de tennis à la télé diminua considérablement. Mais je le pratique toujours avec beaucoup d’enthousiasme, à condition de trouver un partenaire de mon niveau, ce qui n’est pas évident. Ces derniers temps, j’ai surtout joué avec mes petites amies, qui bizarrement avaient toutes un penchant pour ce sport.

Depuis quelques années, l’Autriche possède de nouveau son crack en la personne de Dominic Thiem. Il a même joué la finale de Roland Garros cette année. Et cet automne je me suis surpris moi-même à suivre le match entier entre Rafael Nadal et Dominic Thiem, en quart de finale des US Open. Et j’ai retrouvé la passion pour les matchs de tennis diffusés à la télé que j’avais il y a 20 ans. Surtout, j’aime la personnalité de Dominic Thiem : il a l’air d’être humble et très sympa. Et ce qui est marrant, c’est que sa petite amie Kristina Mladenovic est francaise, enfin, une joueuse de tennis française d’origine serbe.

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